Comment investir son argent au maroc ?

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Placer son argent au Maroc est un travail difficile, surtout pour ceux qui ignorent les différents produits qui existent. Les plus importants sont l'immobilier, les produits de la banque, les produits de la bourse et les bijoux. 

Pourquoi choisir le Maroc pour investir ?

  • Un accord de libre échange avec l’Union Européenne existe depuis 18 ans !
  • La croissance est bonne (supérieure à celle de la France avec une hausse importante encore à venir).
  • Le niveau de vie des ménages augmente.
  • Le gouvernement facilite les investissements des étrangers : simplification des procédures pour créer une entreprise.
  • Les coûts de production sont intéressants : le salaire moyen du travailleur marocain est faible, 327 $ par mois (mais surtout les charges salariales sont réduites).
  • Le gouvernement investi dans des infrastructures de qualité : ports, routes, aéroports.

Le pays recherche des investisseurs !

On a donc besoin d’investissements pour améliorer la distribution d’eau, et apporter des techniques modernes de production.

Bien entendu le rendement n’a pas été laissé de côté. C’est ainsi que le Plan Maroc Vert prévoit de se détacher progressivement des cultures trop dépendantes en eau, telle que la cressiculture.

Comment déterminer convenablement dans quel placement investir ?

En ce début d’année, chacun possède ses propres résolutions : famille, travail, étude, mais aussi, épargne. Face à une grande diversité de choix, les usagers marocains ne se retrouvent plus : quel placement choisir ? Lequel est le plus intéressant : investir dans l’immobilier ou dans les polices d’assurance ? Quelques éléments de réponses.

Au Maroc, il existe plusieurs options pour placer convenablement son argent. Ces solutions dépendent des besoins de chacun, notamment sur la durée du placement, de son montant et du niveau de prise de risque.

Par ailleurs, l’essentiel avant de choisir son placement serait de correctement analyser ses divers facteurs de performance. En effet, un épargnant doit savoir à l’avance s’il désire épargner à court terme ou alimenter régulièrement son compte sur une longue durée.

L’erreur serait de ne pas prendre en compte l’évaluation des risques liés à chaque produit. Un usager devra choisir entre plusieurs types de placement, aussi intéressants les uns des autres. Bien que le compte sur carnet reste le plus intéressant pour les Marocains, l’assurance-vie procure également des avantages indéniables sur le plan fiscal.


Où placer votre argent ?

La bourse. Un placement en vogue.
Si, en France, des économistes se spécialisent dans la gestion de patrimoine et se mettent à prodiguer des conseils à leur clientèle, au Maroc, personne hormis quelques petites structures montées par les banques, n'assure vraiment ce travail. Le Marocain normal qui souhaite investir son épargne se fie généralement à ses proches ou à ses amis, plus ou moins connaisseurs, qui lui filent quelques idées, ou se contente tout simplement de suivre la tendance générale. Placer son argent au Maroc est un travail difficile surtout pour ceux qui méconnaissent les différents produits qui existent. Il faut dire qu'il n'y en pas trente-six mille. Les plus importants sont l'immobilier, les produits de la banque, les produits de la bourse et les bijoux.
Le Marocain préfère placer son argent dans l'immobilier en raison du grand gain que lui procure ce placement. Acheter un appartement pour le louer ou un terrain pour le revendre est souvent la décision qui s'avère sage et réaliste pour bon nombre de marocains qui ne souhaitent pas jeter leur argent par la fenêtre.
Mais, que doit-on savoir pour ne pas risquer une grosse perte immobilière ? D'abord, il faut choisir l'emplacement de l'appartement, du terrain ou de l'immeuble à acheter. Plus l'emplacement du bien immobilier est stratégique, plus sa valeur locative est importante. Néanmoins, quand le marché explose, il faut éviter d'acheter.
Il faut toujours attendre qu'il baisse. Malgré l'apparition toute récente des produits boursiers, l'immobilier n'a pas perdu de son attrait pour autant. Il continue toujours de séduire. Mais, comment investir en bourse? Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il ne faut pas prêter une grande attention aux règles fastidieuses et complexes que nécessite un placement boursier. Un intermédiaire financier est toujours là pour vous conseiller et vous assister.
Ces intermédiaires sont agréés par la loi pour accomplir cette fonction. Elles s'appellent « sociétés de bourse » et sont en grande partie filiales de banques commerciales. Le recours à une société de bourse par rapport à une autre se fait généralement selon la banque dans laquelle le client dispose d'un compte bancaire. Pour réaliser le jackpot en bourse, il faut participer aux opérations de privatisation. Elles sont souvent synonymes de gain parce qu'elles sont accompagnées d'avantages fiscaux.
Seulement, il faut faire attention à la nature des entreprises proposées à la vente. Quant aux produits bancaires, opportunités d'épargne classiques, ils présentent l'inconvénient d'avoir des taux de rendement faibles, mais néanmoins sûrs. De tous ces placements, l'immobilier reste le plus populaire et le plus rentable. Mais, il faut avoir de l'argent plein les poches. 

Le compte sur carnet est le plus rentable pour un épargnant marocain

Avant de s’intéresser à un placement, il faut savoir que son rendement ne peut être acquis d’avance. En effet, il implique un minimum de prise de risque de la part de l’épargnant. Selon les professionnels, un bon placement doit faire l’objet d’une analyse approfondie des éléments fondamentaux de chaque marché. Ainsi, l’investisseur devra prendre en compte plusieurs facteurs, dont :

  • L’objectif de performance, qui consiste à évaluer le niveau de rentabilité du placement et des plus-values à la revente ;
  • Le niveau des liquidités, qui doit être cohérent avec le point d’entrée du placement. Ce facteur comprend le choix du placement et le moment opportun pour investir.

En prenant en considération ces éléments, le compte sur carnet reste le produit le plus apprécié. Il est à la fois considéré comme traditionnel, mais surtout, il assure une sécurité et une flexibilité du compte. En revanche, son rendement n’atteint plus les 3%.

Par ailleurs, il existe d’autres alternatives qui permettent l’optimisation de la fiscalité. Parmi elles, l’assurance-vie est particulièrement intéressante. Ce placement génère des avantages fiscaux non négligeables, notamment lorsque le contrat dépasse 8 ans d’ancienneté. I

l offre également la possibilité de bénéficier des performances du marché boursier, ainsi que d’investir en OPCVM actions ou diversifiés.

Quant aux produits d’épargne retraite, ils permettent également de profiter d’une fiscalité avantageuse. En outre, un abattement de 40% est accordé selon le choix de la sortie, que ce soit en capital ou en rente.

L’immobilier, une alternative de placement

Investir dans l’immobilier peut également représenter une option pour ceux qui veulent épargner sur le long terme. Son potentiel d’investissement est en effet estimé à 150 MMDH.

Depuis 2016, les Marocains peuvent opter pour les organismes de placement collectifs immobiliers (OPCI). Ils ont pour principale activité l’acquisition ou la construction d’immeubles, destinés exclusivement à la location. Les OPCI peuvent être propriétaires directs ou indirects, des immeubles mis en location.

D’ailleurs, la situation des crédits immobiliers Maroc reste intéressante. Il est recommandé d’en tirer profit.

Où placer son argent en 2018 ?

L'indice vedette de la Bourse de Casablanca a bouclé un deuxième exercice consécutif dans le vert après un gain de 6,37% en 2017. L'amélioration des résultats des sociétés cotées et les bonnes perspectives à court terme, entre autres, soutiennent les achats en Bourse. Les signaux semblent au vert pour le marché actions. Reste à savoir si le moment est opportun pour y entrer.

«Après les performances du Masi sur les deux dernières années, certaines actions ont consommé leur potentiel de croissance. Il faudra donc être sélectif et miser sur les valeurs résilientes», conseille un analyste financier. Avec l'environnement de taux bas sur le marché obligataire, la Bourse peut être un refuge en attendant la remontée des taux.

Le risque aujourd'hui en plaçant toute son épargne sur le marché obligataire est de se retrouver dans une situation délicate lorsque les taux vont remonter, d'où la nécessité de diversifier. En théorie, le contexte de taux bas sur une longue période change la perception du risque. Un épargnant au profil conservateur porté sur les placements sans risque sera plus enclin à changer de fusil d'épaule pour dynamiser le rendement de son portefeuille.

Le choix d'une action doit notamment se fonder sur son historique et sa résilience dans les périodes baissières: «Il est plus prudent de se positionner sur une valeur résiliente qui assure un dividende chaque année qu'une autre qui fait des montagnes russes et dont les perspectives de dividendes ne sont pas claires», recommande un professionnel de marché.

Si l'horizon d’investissement est trop court, le risque de subir la volatilité caractéristique de ce type d’investissement est fort», relève un banquier. «Vu les niveaux de valorisation actuels du marché, il est judicieux d’allonger la durée de placement à cinq ans pour disposer d’un couple rentabilité/risque adéquat», renchérit un analyste.

Il y a plusieurs manières d'intervenir en Bourse, soit en direct à travers un compte titre ordinaire ou le plan épargne actions (PEA). Une personne peut également investir en actions en souscrivant des parts d'OPCVM. Dans tous les cas, il faut prendre en compte l'aspect fiscal et les règles de fonctionnement pour optimiser son investissement en Bourse.

Bien analyser les différents marchés

Avec un petit budget, il est essentiel de bien prendre son temps avant de se décider à investir. Pour cela, vous pouvez parfaitement opter pour un secteur que vous maîtrisez. Si par exemple, vous avez des compétences en informatique, il est tout à fait possible de se lancer dans un tel marché en proposant par exemple vos services en ligne.

Par ailleurs, pour ceux qui n’ont pas de compétences particulières, l’investissement dans l’immobilier constitue un excellent moyen pour rentabiliser son argent. Actuellement, les parkings ont le vent en poupe. Il n’y a pas besoin de qualification pour gérer un tel bien, puisqu’il fonctionne sur le même principe que la location d’un logement.

 

L’autre bonne idée marocaine : investir dans les terres agricoles

Le royaume a pris conscience de l’importance à développer une solide infrastructure agricole. Les autorités ont ainsi mis sur pied une stratégie appelée Plan Maroc Vert. Le ministère de l’agriculture et des pêches maritimes entend consolider le secteur agricole, qui représente 19 % du PIB national.

L’objectif est ambitieux et louable : il vise à créer 1 150 000 emplois jusqu’en 2020, et à tripler ainsi le revenu de près de 3 millions de travailleurs du monde rural. Ce sont 545 projets d’intensification et/ou de professionnalisation de petites exploitations agricoles qui vont être mis en place.

 

Avoir un café, combien ça rapporte et Comment réussir ?

Les business qui marchent au Maroc : quel est le meilleur commerce et le plus rentable ?

Et si je vous dis ouvrir un café, me croiriez-vous ? Car les cafés cartonnent au Maroc ! (On est loin des nouvelles technologies là). Pourquoi ?

  1. D’abord parce qu’il s’agit d’une habitude culturelle.
  2. Peu de charges
  3. Matière première à forte rentabilité (thé et café)

Pour ne pas vous tromper, suivez ces recommandations :

  • Le plus important : avoir un bon emplacement (rue passante, avenue)

  • Le local doit avoir une taille suffisante : il faut de la place !
  • Ne sous-estimez pas le budget de départ : 2 MDH pour les travaux d’aménagement + 1,5 MDH pour les équipements.
  • Ayez un fonds de roulement suffisant pour ne pas vous faire piéger au démarrage : 100.000 DH.
  • Ne négligez pas la déco : on doit se sentir bien dans votre café.
  • Si votre commerce est bien placé, vous pouvez facilement gagner  3.000 DH par jour. D’une façon générale, la marge brute est de 40%.

Comment pouvons-nous l'améliorer?

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